Si votre entreprise a déjà souscrit un contrat pour l’ensemble des salariés, vous pouvez compléter ce contrat par un contrat dit surcomplémentaire qui ne sera pas obligatoire mais à adhésion facultative pour les salariés de votre entreprise, l’éventuelle contribution employeur sera alors une charge déductible.
Mais vous pouvez trouver aussi plus simple de souscrire un contrat à titre individuel en dehors de votre entreprise.
Une bonne couverture prévoyance vous permettra d’être davantage serein. En cas d’incapacité passagère, suite à une maladie ou à un accident, à faire fonctionner votre entreprise, le contrat de prévoyance vous permettra de compenser les pertes de revenus.
Cela veut dire que vous avez de nombreuses années pour vous constituer un complément de retraite, mais n’attendez pas, c’est maintenant qu’il faut souscrire vos contrats !
Un petit chiffrage, vous êtes né(e) en 1980, vous pouvez espérer profiter d’une retraite de 20 ans en partant à 65 ans.
Admettons que vous acceptiez d’avoir 60% de vos revenus d’activité à la retraite. N’étant pas alarmiste, on prendra une hypothèse de retraites Sécurité sociale plus retraite complémentaire à 40% du revenu d’activité. Il faut donc constituer un complément de retraite à hauteur de 20%, ce qui équivaut à épargner 10% de votre revenu d’activité.
Vous pouvez encore modifier la physionomie de votre retraite. Si vous avez eu dans votre parcours un ou des statuts de salariés, vous pouvez regrouper les contrats de retraite d’entreprises auxquels vous avez cotisé et les transférer dans un contrat comme le PERP. Ainsi vous pourrez choisir vos placements selon votre appétence au risque.
C’est le moment d’aller davantage dans le détail, savez-vous que pour certains contrats retraite, vous pouvez choisir que tout ou partie de votre épargne soit versée en capital ? Pour faire les bons choix, mieux vaut prendre le temps de faire quelques calculs.
Sachez qu’un capital de 10 000 € équivaut à une rente viagère à 65 ans entre 35 et 42€ mensuels.
Le projet de la loi Pacte prévoit également de donner davantage le choix au départ en retraite entre capital et rente et nous vous tiendrons informés.
Si vous trouvez que ces chiffrages sont trop éloignés de votre cas et que vous souhaitez avoir une mesure plus adaptée, contactez-nous.
Et aussi, si vous êtes préoccupé, vous demandant ce qui se passerait pour votre entreprise s’il vous arrivait quelque chose, vous pouvez souscrire un contrat homme-clé qui permettra, en cas de problèmes sévères vous concernant, à votre entreprise de passer ce cap délicat.
Elle permet de pouvoir faire face à des revers de situations qui vous amènent à cesser votre activité à la tête de votre entreprise. Le principal contrat existant sur le marché est un contrat qui a été conçu par des chefs d’entreprises. Ce contrat permet aux chefs d’entreprises qui ne sont pas couverts par Pôle emploi d’être indemnisés en cas de cessation d’activité.
Différentes formules sont possibles, adaptées à chaque situation. Il existe également une formule pour les créateurs ou les repreneurs d’entreprises.
Une loi devrait prochainement être votée pour la création d’une allocation des travailleurs indépendants (ATI) en cas de chômage. Cette allocation certes appréciable est très forfaitaire et serait à compléter par une assurance adaptée à chaque cas de figure.